Au même moment, d’autres manifestations avaient lieu dans plusieurs pays (Espagne, Italie, Portugal, Lituanie, Allemagne, Lettonie, Finlande, Pologne, Irlande). La CES estime que c’est la plus vaste mobilisation jamais organisée à l’échelle européenne. Les travailleuses et les travailleurs refusent de payer pour une crise dont ils ne sont pas responsables.
En effet, la Commission et les États membres sont d’accord pour baisser, en un temps record, les déficits budgétaires et l’endettement afin de rassurer les marchés financiers. Cette volonté les conduit à mener des politiques d’austérité très dures au risque de supprimer le peu de croissance restante. La situation sociale déjà extrêmement dégradée par un chômage au plus haut, des inégalités, de la précarité et de la pauvreté largement répandues, pourrait encore s’aggraver. Les États membres s’attaquent les uns après les autres aux services publics, à l’emploi, aux salaires, aux retraites, à la protection sociale dans son ensemble. C’est notre modèle social qui est en danger. Ce sont les acquis sociaux qui sont partout remis en cause.
L’UNSA, avec la CES, revendique une autre politique, une politique de progrès social. La Commission et les États membres doivent absolument donner la priorité à la croissance pour créer des emplois de qualité. La CES va étudier les suites à donner à cette grande manifestation européenne lors de son prochain comité exécutif des13 et 14 octobre.
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