Les visiteurs de la Foire européenne ont vu, en milieu de journée, des équipes du Smur de Strasbourg en action. Pas en intervention médicale. Mais en plein mouvement de revendication. Dans un tract distribué au public, elles dénonçaient « la suppression dès le mois d'octobre d'une ambulance de réanimation et de son équipage composé d'un ambulancier, d'un infirmier et d'un médecin. Le tout pour économiser un euro par habitant de la communauté urbaine de Strasbourg par an ». Selon une syndicaliste présente, s'exprimant au nom des centrales CGT, CFDT, Unsa, CFTC, FO, Amuf et Sud, « un déficit financier récurrent du service motiverait cette mesure. Le nombre de véhicules d'intervention passerait en journée de cinq à quatre. Or, les équipes interviennent de Brumath à Saâles, d'Erstein à Wasselonne, et même jusqu'à Haguenau ou Sélestat lorsque les Smur locaux sont déjà en intervention. Cette voiture en moins peut peser lourd en cas d'urgence absolue ». Contestant une étude comparative « que personne n'a vue, mais qui nous est opposée alors que les villes évoquées ne sont pas comparables », les personnels du Smur demandaient hier « une table ronde avec les autorités sanitaires, hospitalières et l'assurance-maladie ». Selon la direction, la mesure sera testée « sur six mois et concerne six postes, sans suppression d'effectifs pour l'instant. D'autres grands CHU français fonctionnent avec trois équipes de jour seulement. » Ce test pour l'hiver, période plus chargée, sera présenté demain aux instances sociales. dir © Dna, Dimanche le 14 Septembre 2014
Poussée de fièvre au SMUR
Les syndicats des Hôpitaux universitaires de Strasbourg ont manifesté hier leur désaccord avec un projet qui supprimera en journée une ambulance du service mobile d'urgence et de réanimation (Smur).