La Formation spécialisée « Égalité, mobilité et parcours professionnels » du Conseil commun de la fonction publique était réunie mardi 9 janvier 2018.
Constatant que, cinq ans après, les engagements contenus dans le protocole d’accord du 8 mars 2013 relatif à l’égalité professionnelle dans la Fonction publique n’ont pas tous abouti, l’UNSA Fonction Publique attend une accélération du dispositif et des effets concrets pour les agents en 2018.
Le traitement effectif des thématiques portant sur les parcours de carrière et les rémunérations, l’organisation du travail, l’articulation vie professionnelle - vie personnelle et l’accompagnement des agents à la parentalité, ainsi que les formations sont pour l’UNSA des priorités.
Pour cela, l’UNSA Fonction Publique souhaite que les prochains travaux s’appuient sur les recommandations contenues dans le rapport de Madame Descamps-Crosnier en annexe, officialisé le 8 mars 2017.
Ainsi, l’UNSA Fonction Publique demande que la nouvelle concertation souhaitée par le Gouvernement, qui devra porter notamment sur les violences faites aux femmes et la mixité des métiers, prévoie aussi sans tarder un groupe de travail dédié aux recommandations du rapport Descamps-Crosnier. Les objectifs sont d’identifier les préconisations pouvant être mises en œuvre immédiatement et d’établir un calendrier pour les autres.
L’UNSA demande aussi que les pénalités infligées aux employeurs publics dans le cadre du dispositif de nominations équilibrées[1] alimentent un fonds dédié, destiné à promouvoir des actions en faveur de l’égalité professionnelle dans la Fonction publique.
Au-delà de ce qui a déjà été accompli nationalement ou localement, dans le cadre de l’accord du 8 mars 2013 et/ou des processus de labellisation, après le temps des études, des analyses et des déclarations d’intention, l’UNSA Fonction Publique considère que le temps de la concrétisation des actions en matière d’égalité Femmes-Hommes en faveur des agents publics est venu.
Il faut agir sans tarder dans la Fonction publique pour donner du sens à ce que le Président Macron a déclaré comme une « grande cause nationale ».
Note
[1] En 2016, deux ministères et trois collectivités territoriales n’ont pas atteint l’objectif de 30% de primo-nominations dans des emplois de direction. Les sanctions ont représenté 420 000 € (source DGAFP Bilan du dispositif des nominations équilibrées sur les emplois supérieurs et dirigeants de la fonction publique Rapport 2017).