Luc Bérille, Secrétaire général, Dominique Corona, Secrétaire national en charge de la protection sociale et Annick Fayard, Conseillère nationale ont rencontré, lundi 11 Juin, Jean-Paul Delevoye, Haut- commissaire à la réforme du système des retraites.

Cette réunion avait pour objectif d’identifier des constats sur les inégalités entre les hommes et les femmes en matière de retraite, de dresser un état des lieux sur les droits familiaux (Majoration de durée d’assurance pour enfants, majoration de pension pour les deux parents d’au moins trois enfants et l’assurance vieillesse des parents au foyer) et d’aborder les règles actuelles régissant la réversion.

L’UNSA a rappelé lors de cette réunion son attachement à l’égalité entre les femmes et hommes. Les droits familiaux bénéficient aux hommes et aux femmes (à l’exception des trimestres maternité), mais permettent de mieux valoriser la pension des femmes et leur sont ainsi majoritairement plus favorables.

En 2015, les pensions de droit direct des femmes sont inférieures de 40% à celles des hommes. Les écarts de pension, intégrant les majorations de pension, et de reversions entre les hommes et les femmes seraient de l’ordre de 20% en 2025, de 15% en 2030 et de 10% en 2045.

Pour l’UNSA, même si le système de retraite n’a pas pour finalité de compenser les inégalités de carrière entre les femmes et les hommes, il permet aujourd’hui d’atténuer ces différences par la mise en place de mécanismes de solidarité débouchant sur une amélioration du taux de remplacement des pensions des femmes.

Dans ce cadre, l’UNSA estime que la mise en place d’un nouveau système de retraite, qui selon le gouvernement n’a pas pour objectif de faire des économies, ne pourrait pas se traduire par une réduction des droits pour les assurés sociaux, ni par une baisse des pensions des retraités. Une seconde réunion sur ces items se déroulera mi-juillet.