D’ordinaire pour ce type de rencontre, le format choisi est celui des 5 organisations françaises membres de la CES, dont l’UNSA ou celui des 6 membres de l’OIT (Organisation internationale du travail) dont l’UNSA, sans d’ailleurs, que ce socle ne puisse s’élargir à d’autres invités.
Il pourrait s’agir d’un oubli ou d’une confusion, mais non. Nous avions reçu une première invitation et lorsque nous avons, à quelques jours de la rencontre, demandé des précisions sur l’organisation concrète, il nous a été répondu par un mail, certes courtois mais lapidaire, que nous avions été invités par « erreur ».
Alors de deux choses l’une :
soit cette « erreur » qui est déjà curieuse marque une volonté politique de nous écarter, contre toute logique concernant la légitimité de l’UNSA au plan européen qui n’est pas à démontrer, et alors nous nous en expliquerons avec le chef du Gouvernement et le Président de la République ;
soit il ne s’agit que d’une bourde. Dans ce cas, et vu le sujet, espérons que ce faux pas reste isolé, car leur multiplication ne fait pas bon ménage avec le terrain diplomatique.
Sur le fond, l’UNSA transmettra donc par écrit ses remarques et attentes au Secrétaire d’État, et nouera sur ce sujet un dialogue plus direct avec Matignon et l’Élysée.
L’UNSA souhaite la réussite de cette Présidence française de l’UE et y prendra sa part, à sa place, en France comme en Europe, dans toutes les institutions et organisations impliquées où elle siège. L’UNSA souhaite surtout que ces 6 mois de Présidence soient utiles pour la relance économique, pour une Europe plus sociale, plus écologique, plus solidaire et plus forte, et parfois plus ferme, sur ses valeurs humanistes et démocratiques.
Bref, l’Europe ne sera pas privée d’UNSA.
Laurent Escure Secrétaire général de l’UNSA