Jeunes : il faut un plan d’urgence !

Dans une note publiée le 26 mars, l’INSEE annonce qu’en 2020, 130 000 jeunes supplémentaires ont été répertoriés « ni en emploi, ni en études ni en formation » (NEET). Face à l’ampleur des conséquences tant économiques que sociales, et à la crise sanitaire qui va continuer à produire ses effets, l’UNSA demande des réponses fortes des pouvoirs publics.

arton1809-4c451.jpg, avr. 2021

Alors que la part des NEET parmi les jeunes de 15 à 29 ans était en diminution depuis 2015, l’année 2020 a vu ce taux remonter à 13,5 % (plus d’1 point d’augmentation).

Ces chiffres sont encore plus alarmants pour la tranche 25-29 ans, dans laquelle 1 jeune sur 5 est NEET.

Plus globalement, c’est la dégradation de l’emploi des jeunes qui est préoccupante avec un taux de chômage de près de 20 %, et dont un jeune sur trois dans les quartiers « politique de la ville ».

En 2021, le Gouvernement prévoit dans le cadre du plan « #1 jeune 1 solution » près d’1 million de solutions d’insertion aux jeunes les plus éloignés de l’emploi, parmi lesquelles 200 000 places en Garantie jeunes, le dispositif construit à l’origine pour les NEET.

Pour l’UNSA, ce dispositif doit être élargi et renforcé.

Retrouvez Les propositions de l’UNSA Pour améliorer l’accès à la Garantie jeunes en cliquant ici

Si vous souhaitez vous investir sur ces questions, n'hésitez pas à vous rapprocher de votre section locale UNSA et d'Emilie Trigo, secrétaire nationale en charge des "Libertés, égalité femmes/hommes, défenses des droits humains, lutte contre les discriminations, jeunes"