Lors de cette audition, l’UNSA a évoqué l’avenir des dispositifs de sortie de crise en défendant la nécessité de les faire perdurer particulièrement pour les secteurs et les territoires prioritaires. Ces aides doivent être équilibrées et proportionnées entre les salariés et les entreprises. L’UNSA plaide également pour que la fin de crise ne se traduise pas par un arrêt brutal des aides mais par une sortie progressive.
Concernant l’activité partielle, contrairement à ce que souhaite le Gouvernement, l’UNSA plaide pour maintenir ce dispositif sans en baisser le niveau d’indemnisation, et ce afin de sécuriser les salariés dans une période de crise inédite.
L’UNSA a par ailleurs abordé la question de l’État stratège et de l’importance de développer et soutenir, par des investissements publics massifs, de nouvelles filières porteuses (écologie, transition numérique, etc.). Cela implique d’établir des priorités en matière de formation professionnelle, priorités qui doivent pouvoir évoluer afin de mieux accompagner les parcours.
S’agissant du système de protection sociale, l’évolution des besoins de protection doit être clairement discutée avec l’ensemble des parties prenantes. Il s’agit de s’assurer que son niveau de financement soit en adéquation avec les nouveaux besoins (non-salariés notamment).
Pour conclure, l’UNSA a rappelé l’importance de rendre plus lisibles les décisions prises et de donner ainsi plus de place à la démocratie sociale sur des sujets comme les finances publiques. Pour l’UNSA, avec le financement de notre système de protection sociale, c’est en effet le seul moyen de renforcer l’acceptabilité sociale des citoyens, et de renforcer la démocratie.