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Un 1er mai de revendications en 2024
En 1886, aux États-Unis, les travailleurs obtiennent la journée de 8 h de travail après deux années de mobilisation. Le 1er mai 1890, cette revendication est reprise par les travailleurs français.
En 2024, cette question ne se pose plus, mais le 1er mai reste un bon moment pour exprimer les revendications des salariés et des agents publics.
Pour l’UNSA, le compte n’y est toujours pas. Pouvoir d’achat en berne et « année blanche » salariale dans la fonction publique, stigmatisation des chômeurs et des plus pauvres, augmentation de la durée d’activité à 64 ans : le gouvernement cible particulièrement les travailleurs de ce pays. Les annonces récentes : coupes sombres de 10 milliards dans les budgets publics, taxe « lapin », augmentation des franchises médicales etc, vont mettre à mal nos services publics et notre système social.