L’UNSA reconnait que cette situation n’est pas facile à appréhender dans un environnement économique, institutionnel et politique complètement nouveau. Toujours est-il que nous devons émettre un avis sur les choix et les objectifs retenus par l’exécutif dans un contexte placé par la Loi de finances 2016 sous le signe de l’austérité, austérité au nom de l’effort exigé par un retour à l’équilibre des finances publiques tout en stabilisant la fiscalité.
Concrètement, la traduction qui doit en découler devrait se retrouver dans une maîtrise et un contrôle des dépenses de fonctionnement afin de dégager un autofinancement suffisant pour pouvoir atteindre un niveau d’investissement permettant de développer et moderniser les services et les équipements de nos territoires sans un recours massif à l’emprunt comme c’est le cas en 2016. Pour autant, à la lecture de ce budget primitif, on ne peut que constater une situation financière dégradée avec une épargne brute insuffisante à 17,5 % et une baisse globale des ressources de 60 M€ si l’on prend en compte les 20 M€ de baisse de CVAE. En 2016, le financement des investissements nécessitera un accroissement de la dette de 50 M€. Ce constat confirme la nécessité d’améliorer très rapidement la gouvernance des finances publiques par l’instauration d’un véritable dialogue de coopération et de consultation entre le conseil régional et le CESER.
L’UNSA y prendra toute sa part tout en affichant nos valeurs de solidarité et de citoyenneté sur des priorités claires de développement d’une région durable, la concrétisation de projets structurants respectant les équilibres territoriaux et la modernisation du service public.
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