Le chef de cabinet du président de la République a répondu au courrier adressé par Denis Pieczynski, syndicaliste Unsa, qui l’invitait à se rendre à Rouffach sur le site en difficulté de Mahle Behr France (DNA du 16 septembre 2017).
Dans sa réponse, François-Xavier Lauch indique qu’Emmanuel Macron, en raison d’un agenda « particulièrement contraint », ne pourra effectuer cette visite. En revanche, ajoute-t-il, le dossier de cet équipementier automobile « fait l’objet d’une vigilance particulière des services de l’Etat. Le dossier a été transmis à Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des finances, afin qu’il examine la suite susceptible d’y être apportée, notamment en ce qui concerne la mission d’évaluation ». Dans son courrier, Denis Pieczynski alertait sur le fait que, malgré un plan de maintien de l’emploi et un plan de sauvegarde, qui ont entraîné à eux 267 licenciements, l’entreprise n’était toujours pas compétitive face à des pays comme la Tchéquie. C’est à cette fin qu’il demandait une mission d’évaluation des accords signés depuis 2013. Aujourd’hui, le site compte 804 salariés en CDI, 60 intérimaires et… zéro président depuis le départ de Fernand Gouth à la fin du mois de juin.
L'article publié le 03/10/17 à 16:40 est disponible au lien suivant