La journée nationale d’action du 22 mars, décidée par l’intersyndicale de la SNCF (UNSA-CGT-SUD-CFDT), aura été une démonstration de force. Avec près de 38 % de grévistes et de l’ordre de 25 000 cheminots à la manifestation nationale à Paris ou en province, c’est un véritable coup de semonce qui a été adressé au gouvernement.
Raison de plus pour que les concertations en cours avec le ministère des transports aboutissent : l’UNSA Ferroviaire y participe activement en portant ses analyses et propositions, avec l’appui permanent de son union interprofessionnelle, l’UNSA.
La balle est dans le camp du gouvernement : à lui de comprendre qu’on ne pourra réformer le ferroviaire contre celles et ceux qui y travaillent et le font vivre, à lui de comprendre que, sur un aussi dossier complexe qui impacte tout le pays, le passage en force sous le couvert des ordonnances tendrait encore plus la situation.
Il a jusqu’au 3 avril, date du début du plan national d’action des cheminots, pour donner des gages tangibles qu’il a entendu le message.
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